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Le Département à pied d’œuvre pour protéger les ENS

Le Département à pied d’œuvre pour protéger les ENS
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Informations générales :

Le Département des Vosges, par sa géologie et un climat particulier, constitue un véritable réservoir de biodiversité, abritant des espèces végétales et animales souvent rares et spécifiques à des milieux fragiles.

Répertorier ces espaces requiert un travail minutieux, tandis que les préserver relève d’un défi considérable. Depuis 1995, le Département des Vosges a fait de la préservation de ces milieux une de ses priorités.

Un ENS est un site à forte valeur environnementale, comprenant des tourbières, des prairies sèches ou encore des vergers, et représentant un intérêt particulier pour la biodiversité. Actuellement, on dénombre 484 espaces naturels sensibles dans les Vosges, dont 107 bénéficient d’une protection active en partenariat avec des organismes spécialisés, comme le Conservatoire des Espaces naturels de Lorraine. Parmi eux, une trentaine sont ouverts au public, avec des aménagements pédagogiques permettant aux visiteurs de mieux comprendre leur importance.

Le rôle du Département est essentiel en matière de préservation de ces espaces, visant à limiter autant que possible les impacts du réchauffement climatique et de l’activité humaine. Il entreprend également la restauration de certains sites dégradés, notamment des tourbières, afin de leur redonner leurs fonctions naturelles de réservoirs de stockage de carbone et d’eau.

Ces espaces offrent de nombreux services écologiques, comme la régulation des catastrophes naturelles, ainsi que la préservation de la pollinisation. Ils sont des exemples emblématiques de la richesse de la nature locale et invitent chacun à porter un regard attentif sur l’environnement, que ce soit dans son jardin ou au sein de sa commune.

484 ENS

dans les Vosges, dont une trentaine est ouvert au public.
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Tignécourt

Un ENS propriété du Conseil départemental
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Jérémy Muller, chargé de mission milieux naturels et aquatiques

« Protéger les ENS, c’est aussi préserver l’attractivité du terri¬toire… La période post-covid l’a montré, les Nancéiens ont été plus nombreux à venir découvrir nos forêts et nos sites. La sur-fré¬quentation a été telle que des études ont été lancées par deux PETR, comme à Lispach. Aujourd’hui nous étudions la manière de mieux gérer la sur-fréquentation des ENS : s’il faut la freiner ou la répartir sur plusieurs sites. Et désormais, lorsque nous souhaitons ouvrir un nouveau site au public, nous calibrons leur fréquentation potentielle en amont. »

Jérémy Muller, chargé de mission milieux naturels et aquatiques
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